Trousse d'information sur la transition ministérielle pour Tammy Tremblay (janvier 2023)
Table des matières
1. Aperçu de l'organisation et du rôle de la Commission d'examen des plaintes concernant la police militaire
1.1 Énoncé de mission
Le 1er décembre 1999, le Parlement du Canada a créé la Commission d'examen des plaintes concernant la police militaire (la CPPM ou la Commission), lui donnant alors le mandat d'assurer de façon indépendante la surveillance civile de la police militaire des Forces canadiennes. Cela résultait d'une modification apportée à la Loi sur la défense nationale, dont la partie IV décrit le mandat complet de la Commission et le traitement à donner aux plaintes. Comme on l'indique dans le document d'information no 8 présenté à l'appui du projet de loi qui a permis de créer la Commission, son rôle consiste à faire en sorte que « la police militaire et la chaîne de commandement fassent preuve d'une plus grande responsabilisation en ce qui a trait aux enquêtes de la police militaire ».
1.2 Mandat
La Commission révise et fait enquête sur les plaintes concernant la conduite d'un policier militaire et fait enquête sur les allégations d'ingérence dans des enquêtes menées par des policiers militaires. Elle formule des recommandations et présente ses conclusions directement aux hauts dirigeants de la police militaire et de la Défense.
1.3 Mission
Promouvoir et assurer, chez les policiers militaires, l'application des normes déontologiques les plus élevées, ainsi que dissuader toute forme d'ingérence dans les enquêtes de la police militaire.
La Commission s'acquitte de son mandat et de sa mission en assumant les responsabilités suivantes :
- surveiller les enquêtes menées par le Grand Prévôt des Forces canadiennes (GPFC) concernant des plaintes pour inconduite de policiers militaires;
- examiner le traitement de ces plaintes pour inconduite à propos de policiers militaires à la demande du plaignant;
- faire enquête sur les plaintes pour ingérence déposées par les membres de la police militaires;
- mener des enquêtes et des audiences d'intérêt public.
1.4 Vision
Être une organisation qui fait preuve d'équité et d'impartialité, qui inspire confiance et qui contribue au maintien d'un climat de confiance à l'égard des activités de la police militaire.
1.5 Valeurs
- Respect mutuel (au sein de l'organisation et à l'externe)
- Intégrité
- Équité
- Dévouement
- Communications ouvertes et efficaces
- Professionnalisme
2. Structure organisationnelle
2.1 Contexte organisationnelle
La CPPM est l’une de huit organisations du portefeuille de la Défense. Bien qu’elle relève directement du Parlement par l’intermédiaire du ministre de la Défense nationale (min DN), elle jouit d’une indépendance administrative et juridique par rapport au ministère de la Défense nationale (MDN) et aux Forces armées canadiennes (FAC). La CPPM ne reçoit aucune directive du min DN relativement à son mandat opérationnel.
La CPPM est une institution autonome du gouvernement fédéral, selon la définition donnée à l’annexe I.1 de la Loi sur la gestion des finances publique (LGFP). À titre d’organisme indépendant de surveillance, la CPPM doit maintenir une distance opérationnelle et conserver une certaine autonomie par rapport au gouvernement, y compris le MDN et les FAC. Tous les membres de la Commission et les employés de la CPPM sont des civils qui jouissent d’une indépendance complète du MDN; et des FAC dans l’exercice de leurs fonctions et responsabilités, conformément aux lois, aux règlements et aux politiques en vigueur.
Les décisions du tribunal ainsi que les opérations et l’administration de la CPPM doivent être libres de toute influence ministérielle et être perçues comme telles, sauf lorsqu’il s’agit d’obtenir la signature du min DN, ministre responsable pour déposer les rapports sur les résultats ministériels, les plans ministériels, les rapports annuels au Parlement et d’autres documents de responsabilisation connexes, notamment les mémoires au Cabinet et les présentations au Conseil du Trésor.
La présidente, à titre de première dirigeante de la CPPM, est responsable de l’ensemble des activités de la CPPM et de l’atteinte de résultats. Selon les Modalités applicables aux personnes nommées par le gouverneur en conseil, la présidente est première dirigeante, administratrice générale au titre de la loi ou « administratrice générale » au sens de la LGFP et comme il a été désigné par le gouverneur en conseil.
À titre d’administratrice générale, la présidente a l’obligation de rendre des comptes au Parlement pour s’acquitter de ses responsabilités de gestion, y compris la gestion financière. Elle a notamment les responsabilités suivantes : affecter les ressources qui permettent à la CPPM d’exécuter ses programmes et d’assurer la prestation de ses services conformément aux lois, aux règlements et aux politiques en vigueur; appliquer les pouvoirs délégués par la Commission de la fonction publique relativement aux ressources humaines; maintenir des systèmes de contrôle interne efficaces; signer les comptes de manière à refléter fidèlement la position financière de la CPPM; et exercer toutes les autres fonctions prescrites par la loi, les règlements et les politiques régissant l’administration de la CPPM.
2.2 Structure organisationnelle
NOTA : Seuil de référence de la CPPM est de 28 employés équivalents à temps complet, à ceci s’ajoute les membres à temps partiel qui sont des personnes nommées par le gouverneur en conseil et les enquêteurs qui sont des consultants.
Format de rechange
L'image illustre la structure organisationnelle de la Commission d'examen des plaintes concernant la police militaire (CPPM), depuis la dernière mise à jour en décembre 2022.
Le poste le plus élevé est celui de la présidente.
L'avocate générale principale et directrice générale et les membres de la Commission se rapportent directement à la présidente.
L'avocate générale et directrice principale des opérations et le directeur principal des Services généraux se rapportent à l’avocate générale principale et directrice générale.
L'avocate générale et directrice principale des opérations gère
- les services juridiques
- le greffe
- les enquêtes
Le directeur principal des Services généraux gère
- les ressources humaines et la sécurité
- les finances et l'approvisionnement
- la reddition de compte, l’accès à l’information et la protection des renseignements personnels (AIPRP) et les services administratifs
- la technologie de l'information et la gestion de l'information
2.3 Responsabilités de l'administrateur général
- Politique sur les services et le numérique
- Politique sur l’accès à l’information
- Politique sur la protection de la vie privée
- Politique sur les communications et l’image de marque
- Politique sur la sécurité du gouvernement
- Politique d’achat écologique
- Politique sur la gestion financière
- Politique sur les langues officielles
- Politique sur les résultats
- Politique sur la gestion des personnes
- Politique de gestion des cadres supérieurs
2.4 Champions, Hauts responsable désignés
Comité | Champion |
---|---|
Prix et reconnaissance | Bruno Prévost
Directeur principal, services corporatifs |
Diversité, inclusion et analyse comparative entre les sexes plus (ACS+) | Elsy Chakkalakal
Avocate générale et Directrice principale des Opérations |
Campagne de charité en milieu de travail du gouvernement du Canada (CCMTGC) | Elsy Chakkalakal
Avocate générale et Directrice principale des Opérations |
Santé mentale et mieux-être | Julianne Dunbar
Avocate générale principale et directrice générale |
Langue officielles | Bruno Prévost
Directeur principal des services corporatifs |
Valeurs et éthique | Julianne Dunbar
Avocate générale principale et directrice générale |
Responsabilité | Titulaire du poste |
---|---|
Dirigeant ministériel des ressources humaines (RH) (Chef des RH) | Bruno Prévost
Directeur principal, services corporatifs |
Prévention et résolution du harcèlement et de la violence en milieu de travail | Julianne Dunbar
Avocate générale principale et directrice générale |
Prévention et résolution des situations de conflits d'intérêts et de conflits de fonctions | Julianne Dunbar
Avocate générale principale et directrice générale |
Décider et répondre aux griefs de classification | Bruno Prévost
Directeur principal, services corporatifs |
Équité à l'emploi, diversité et inclusion | Elsy Chakkalakal
Avocate générale et Directrice principale des Opérations |
Urgences organisationnelles et évacuations | Bruno Prévost
Directeur principal, services corporatifs |
Responsabilité | Titulaire du poste |
---|---|
Dirigeant ministériel des finances | Bruno Prévost
Directeur principal, services corporatifs |
Dirigeant ministériel de l'information | Bruno Prévost
Directeur principal, services corporatifs |
Dirigeant ministériel de la sécurité | Bruno Prévost
Directeur principal, services corporatifs |
3. Information corporative
3.1 Autorité de délégation et instrument de délégation
Des instruments obligatoires signés par la Présidente indiquent les niveaux de délégation de responsabilisation et de délégation des pouvoirs d’autorité en lien avec les différentes actions reliées aux services corporatifs.
- Un instrument de délégation des pouvoirs de signature pour l’administration financière
- Un instrument encadre les pouvoirs délégations des pouvoirs pour toutes les actions en gestion des personnes et celles reliées à la dotation.
- Un arrêté de délégation des pouvoirs en vertu de la Loi de l’accès à l’information et protection des renseignements personnels
- Un instrument d’autorité de délégation en matière de sécurité
3.2 Rapports corporatifs
Le Plan ministériel (PM) et le Rapport sur les résultats ministériels (RRM) sont des instruments de reddition de comptes exigés en vertu de la Politique sur les résultats du Conseil du Trésor du Canada.
- Rapport annuel 2021 | Ensemble dans une nouvelle réalité (mpcc-cppm.gc.ca)
- Plan ministériel 2022‑2023 (mpcc-cppm.gc.ca)
- Rapport sur les résultats ministériels 2021‑2022 (mpcc-cppm.gc.ca)
- Rapport annuel concernant la Loi sur l'accès à l'information de 2021‑2022 (mpcc-cppm.gc.ca)
- Rapport annuel concernant la Loi sur la protection des renseignements personnels de 2021‑2022 (mpcc-cppm.gc.ca)
3.3 Rapport de vérification interne
En 2017, le Conseil du Trésor a approuvé une nouvelle politique sur la gestion financière, qui remplace la politique sur les contrôles internes (PCI). Avec l'introduction de cette nouvelle politique, le contrôle interne est axé sur la gestion financière. Par conséquent, la Commission d'examen des plaintes concernant la police militaire a pris l'initiative de documenter les processus opérationnels et les contrôles importants. La Commission a procédé à l'évaluation de l'efficacité de la conception et du fonctionnement de ses contrôles internes et a mis en place des plans d'action de gestion adéquats pour traiter les possibilités d'amélioration identifiées. | Cadre des contrôles internes (mpcc-cppm.gc.ca)
3.4 Projets stratégiques en cours (janvier 2023)
3.4.1 L'initiative d'optimisation des espaces à bureau pour les ministères Sécurité de surveillance – Mise-à-jour
Le bail de location au 270 Albert de la CPPM vient à échéance en 2027. Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC) a lancé un projet de consolidation potentielle pour les organisations suivantes : la Commission d'examen des plaintes concernant la police militaire, le Comité externe d'examen des griefs militaires, le Bureau de l'enquêteur correctionnel ainsi que la Commission civile d'examen et de traitement des plaintes. Un chef de projet de SPAC a été nommé et quelques réunions internes ont eu lieu au cours des derniers mois. La CPPM a déposé ses besoins en espaces et aménagements requis. Les étapes à venir du projet sont :
- Développement de l'analyse de rentabilisation : C'est à ce moment que les estimations de coûts et les échéanciers préliminaires du projet seront obtenus ainsi que l'engagement d'un consultant en gestion de projet pour accélérer le développement de la documentation précédente;
- Confirmer les besoins particuliers de la CPPM – p. ex. Spécifications de la pièce sécurisée
3.4.2 Dépôt du plan d’accessibilité de la CPPM
Dans le cadre de la Stratégie d'accessibilité du gouvernement fédéral, tous les ministères devaient prendre des mesures pour identifier, enlever et prévenir toutes formes de barrières à l'accessibilité. Le plan sur l'accessibilité devait être soumis à la fin du mois de décembre 2022. Par la suite, le plan sur l'accessibilité doit être publié tous les trois ans et des rapports d'étape annuels sont requis pour suivre leur mise en œuvre. | Plan pluriannuel sur l’accessibilité de la CPPM
3.4.3 Le futur du travail – modèle hybride commun avril 2023
Le 15 décembre 2022, le Secrétariat du Conseil du trésor (SCT) a annoncé la mise en œuvre d'un nouveau modèle commun de travail hybride applicable à toutes les organisations de l'administration centrale. La CPPM doit revoir son modèle implanté avec succès le 22 septembre 2022. Nous devons adhérer aux encadrements du SCT d'ici le 31 mars 2023.
4. Comités et groupes de travail
4.1 Comités corporatifs
De nombreux comités sont en place notamment :
- Comité exécutif composé de la Présidente et des cadres de la CPPM
- Comité de consultatif patronal-syndicale
- Comité de liaison
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